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Le 20ème arrondissement, de la vigne à l’urbanisation

Publié le 05/12/2013

Officiellement né le 1er janvier 1860, le 20ème arrondissement est le résultat de la politique d’extension de la capitale menée par l’énergique Baron Haussmann, qui avait décidément de Paris une vision bien précise. L’annexion de Belleville, Charonne et Ménilmontant bouleversera le destin de ces trois communes rurales paisibles, vivant pour l’essentiel de la culture de la vigne.

De la campagne…

Dès le 18ème siècle, les parisiens commencèrent à montrer de l’intérêt pour ces villages où ils se rendaient en villégiature, ce qui amena bien sûr l’implantation d’activités commerciales et artisanales. Puis la découverte de gypse dans le sous-sol fit venir les artisans du bâtiment. Mais ce fut surtout la construction du Mur des Fermiers Généraux qui changea totalement la configuration et le devenir de ces villages.

Construit telle une enceinte encerclant, le Mur des Fermiers Généraux et ses fameuses barrières, servaient à prélever la taxe payable immédiatement à l’entrée dans la capitale. Hors les murs, point d’impôt. Nombre d’établissements type cafés et guinguettes sortirent alors de terre, assidûment fréquentés par les parisiens qui n’hésitaient pas à sortir de la capitale pour se détendre. La mutation était annoncée.

 A la ville

Le 19ème et l’ère industrielle firent le reste. Principalement implantées dans l’est parisien, les nombreuses usines attirent évidemment les familles d’ouvriers qui trouvent de plus à se loger moins cher. L’annexion des 3 communes par Paris en 1860 transformera radicalement ces faubourgs. On y perce de nouvelles artères, on y construit à tout va. Bref, l’urbanisation des anciens villages ruraux va bon train : Belleville, Charonne et Ménilmontant sont devenus parties de la capitale !

Aujourd’hui, les 598 hectares du 20ème arrondissement composent un tout homogène qui a su conserver, malgré ses profondes mutations, une personnalité et une identité propres. S’in ne reste rien (ou presque) de la campagne d’antan, le 20ème cultive malgré tout avec soin un « esprit de village ». Plus jeune que les autres arrondissements, il se montre résolument ouvert et dynamique, et n’a sans doute pas fini d’étonner Paris !

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